Une Histoire : Le CEN Occitanie est né récemment (AG du 12 septembre 2020) de la fusion des CEN Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Lozère qui mettent en place des projets concrets et collectifs de préservation de la biodiversité depuis plus de 30 ans.

Une équipe d’écologues, botanistes, chercheurs, ingénieurs agronomes, animateurs nature et des bénévoles qui, partout dans la Région, œuvre à la connaissance, la préservation et la valorisation du patrimoine naturel.

Concrètement, il s’agit, entre autres et c’est notre cœur de métier, de GERER* DES SITES naturels au service de la biodiversité.

Des SITES (voir page d’accueil) à découvrir et partager.

Nos 5 volets d’actions : Connaître, Protéger, Gérer, Valoriser et Accompagner

EN CHIFFRES le CEN Occitanie c’est :

Plus de 30 000 ha d’espaces naturels gérés répartis sur plus d’une centaine de sites dans toute la région Occitanie,

Près de 1 000 ha en propriété/emphytéose ;

L’animation de 6 plans nationaux d’action ou leurs déclinaisons régionales ;

Près de 80 salarié(e)s ;

Un travail avec plus de 300 partenaires publics et privés ;

Des conventions avec 200 agriculteurs pour la gestion des sites ;

L’accompagnement des politiques publiques pour la préservation de la biodiversité ;

Une assise citoyenne avec trois cent adhérents ;

L’organisation chaque année de plus de 60 chantiers et sorties nature pour le grand public.

Pour découvrir l’intégralité de nos actions et les espèces de faune ou de flore les plus emblématiques que nous préservons :

Ici notre dernier rapport d’activités : https://fr.calameo.com/read/006368535d95dcae683ce

Un réseau national :

Partout en France métropolitaine et dans les Dom Tom il y a des Conservatoires d’espaces naturels

Nous intervenons dans une commune sur 10, nous gérons plus de 3 000 sites dont 1 000 sont ouvertes au public et 6 millions de visiteurs chaque année visitent les sites que nous gérons.

Gérer des sites : kesaco ?

La gestion des sites implique plusieurs étapes souvent en parallèle qui se font à plusieurs niveaux :

Par exemple si l’on considère  quelques hectares de bord de rivières sur une ou plusieurs communes :

  • D’abord on sécurise le foncier du site : on l’achète, on accompagne une collectivité à acheter ou on passe une convention avec le ou les propriétaires  = > la vocation du site devient alors la préservation de son patrimoine naturel
  • On détermine les enjeux naturalistes : on opère des inventaires de la faune, de la flore pour repérer les espèces les plus rares, comprendre l’évolution de la biodiversité. Seuls ou avec des associations ou laboratoires de recherches spécialisés dans tel ou tel domaine de l’écologie
  • On gère :
    •  Pour cela on réunit l’ensemble des usagers ou acteurs concernés par le site et le territoire dans lequel il se trouve : chasseurs, pêcheurs, acteurs du tourisme, communes, collectivités, associations =>  et on décide ensemble des objectifs de gestion (à court, moyen long terme) en fonction des enjeux naturalistes, des intérêts de chacun et des « fonctionnalités » du site (fonction sociétale : par exemple zone d’expansion de crue, zone de lutte contre les incendies…)
    • Puis on met en place les actions concrètes de gestion:
      • installer des ganivelles, des cheminements pour inciter le public à passer plutôt ici que là et éviter le piétinement de telle fleur ou le dérangement de tel crapaud…
      • construire des ilots pour que des oiseaux protégés migrateurs puissent venir installer leurs nids en toute sécurité
      • ou encore travailler avec un éleveur pour mettre en place un circuit de pâturage de ses bêtes ce qui en soi est une opération de gestion puisque les animaux croquent certaines plantes et en laissent d’autres et évitent aux milieux de s’embroussailler et s’appauvrir

Seuls ou avec des entreprises ou avec des agriculteurs

  • ET enfin quand c’est possible on partage ces trésors avec le public :
    • on organise des animations  familiales à la découverte des oiseaux, des grenouilles, des lectures de paysages, la nuit de la chauve –souris…
    • on organise des chantiers de bénévoles : arracher des espèces envahissantes, nettoyer un site, installer des platelages…
    • on fabrique et on installe des panneaux d’explication, on édite des brochures pour découvrir le site

SEULS OU avec des structures spécialisées dans l’éducation à l’environnement.

Par exemple nous sommes en charge du Plan national d’action pour le Desman des Pyrénées ce petit rat-trompette tout à fait énigmatique. Nous coordonnons également le PNA pour l’Aigle de Bonelli. Nous travaillons beaucoup sur la Cistude d’Europe, les larolomicoles, les chiroptères, le Lézard ocellé. En terme ds milieux naturels nous sommes très actifs entre autres sur les milieux ouverts les zones humides et les forêts.

Pour ce qui est de la flore, mes collègues pourraient vous en dire plus en fonction de vos besoins sur : l’Orchis d’Occitanie, la Marsilée, la Maculinea, le Lythrum thesioides, ou encore le céleri sauvage.